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Les protocoles évoluent, la chirurgie devient moins traumatisante, la gestion de la douleur bénéficie de nouvelles techniques, , ainsi cette chirurgie peut s'organiser en AMBULATOIRE , c'est à dire avec une entrée le matin et une sortie en fin de journée.
cela nécessite bien sur une organisation pré opératoire et une bonne compréhension des protocoles.
les techniques sont essentiellement le KJ ( Kenneth Jones ) et le DIDT ( utilisation du droit interne et demi tendineux. Le choix de la technique dépends généralement des habitudes du chirurgien, du contexte sportif.
Le traumatisme :
Les mécanismes les plus fréquents sont
- la rotation interne forcée
- le valgus flexion rotation ( accident de ski +++ )
La résultante :
- rupture du LCA
- associée ou non a une autre lésion ligamentaire ou
méniscale
==> le maitre mot est donc l'instabilité, qu'elle soit ressentie , ou non , car c'est elle qui détermine les lésions a venir dans le genou ou qui entraine l'impossibilité de reprendre ses activités sportives..
Les examens RADIOLOGIQUES :
- la radio simple : pour éliminer une fracture associée
- l'IRM : NON systématique. En cas de doute , ou pour voir une lésion associée des ménisques
- L'examen dynamique par TELOS : cliché dit en stress .ESSENTIEL +++
Permet de faire le diagnostic de rupture du LCA et de chiffrer l'instabilité. Examen peu onéreux , très efficace pouvant remplacer l'IRM
cliché dynamique en stress ( tiroir anterieur ) par TELOS : on voit la translation antérieure du tibia sur le fémur.
Il y a donc une rupture du LCA : diagnostic positif ++
et on peut chiffrer le glissement en Cm. Il est important
indication opératoire vraisemblable..
Pendant l’opération :
Cette intervention doit être réalisée " a froid" c'est a dire a distance du traumatisme , sur un genou non inflammatoire , sauf exception : elle peut être en effet pratiquée " a chaud " en urgence si le métier .. du patient le nécessite.
PERIODE POST OPÉRATOIRE:
L'appui complet est autorisé d'emblée. Aucune attelle n'est nécessaire. La rééducation démarre le lendemain de l'intervention. L'utilisation de canne béquille est nécessaire pendant 15 jours
Les complications des ligamentoplastie du ligament croisé antérieur ou LCA du genou sont rares ; voici celles qui sont le plus couramment rencontrées et pour lesquelles nous réalisons une prévention active :
Les thromboses veineuses ou phlébites
Elles peuvent compliquer jusqu'a 10 % des ligamentoplasties du LCA du genou. Avec une prévention bien conduite, celles-ci sont moins fréquentes et surtout se compliquent rarement d’une embolie pulmonaire. Pour cette raison , la mise en place de bandes biflex et un traitement anticoagulant préventif seront mis en place..
Les infections
Ce sont les complications les plus graves après une intervention pour ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA) du genou. Leur fréquence est inférieure à 1% pour autant qu’une antibiothérapie péri opératoire soit prescrite, que l’opération soit réalisée dans une enceinte ultra stérile.
Les infections peuvent aussi être la conséquence de problèmes de cicatrisation surtout en cas de genou multi-opéré porteur de nombreuses cicatrices.
Les lésions neurovasculaires
Ce sont des complications très rares, elles peuvent être à l’origine de faiblesses musculaires voir de paralysies pour les lésions nerveuses et nécessiter une nouvelle intervention notamment un pontage vasculaire pour les lésions artérielles ou veineuses.
D’autres complications sont exceptionnelles liées par exemple aux médicaments (allergie, ulcère gastroduodénal, hémorragie digestive), à la décompensation d’une autre pathologie (diabète, artérite…), ou encore : rétention et/ ou infection d’urine, escarre, fracture du tibia ou du fémur, et même décès.
La persistance d’une raideur plus ou moins importante du genou est souvent liée à l’état du genou avant l’opération. Le chirurgien est souvent obligé de choisir le compromis, qu’il estime être le meilleur possible, pendant l’opération entre stabilité et mobilité.
Dans certains cas, votre chirurgien peut juger utile de mobiliser votre genou (sous anesthésie) quelques semaines ou quelques mois après l’opération pour diminuer ou supprimer une raideur persistante. Certaines raideurs ou insuffisance de force musculaire peuvent entraîner des boiteries.