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En fréquence les complications sont rares.
La listes des complications que nous présentons n'est pas exhaustive.
La phlébite : cette formation d'un caillot dans une veine peut parfois se produire en dépit d'un traitement anticoagulant préventif. Cette complication entraîne elle-même un risque de survenue d'une complication qui peut être grave : l'embolie pulmonaire. La prévention est pour nous essentielle : elle s'articule autour de 3 axes
- mise en place de bandes biflex pendant votre hospitalisation
- mise en route d'une anticoagulation préventive de 3 semaines comme le suggère le consensus National
- surveillance en cours d'hospitalisation avec la consultation" systématique" d'un angiologue
La raideur du genou peut survenir après toute intervention au niveau du genou, et en particulier après la mise en place d'un prothèse, avec développement d'adhérences dans l'articulation. Les causes de cette raideur sont multiples : douleur post-opératoire, difficultés de la rééducation, inflammation importante du genou, survenue d'un hématome etc ... Une mobilisation sous anesthésie peut dans certains cas être très utile pour améliorer la mobilité et les douleurs. C'est un geste de très courte durée, qui consiste simplement à plier le genou, ce qui permet de rompre ces adhérences débutantes. La décision d'une mobilisation peut être prise assez rapidement après l'intervention : il faut en effet la faire avant que les adhérences ne soient devenues trop résistantes
Pendant l'intervention une contamination bactérienne est toujours possible, elle est assez rare < 2 %
Un autre mode de contamination est la contamination par voie hématogène, c'est à dire par voie sanguine. Au cours par exemple d'une infection dentaire, ORL, digestive cutanée …Une bonne prévention est donc à effectuer chez toute personne porteuse d'une prothèse.
Une infection peut nécessiter une reprise chirurgicale. Il s'agit d'un événement grave qui peut compromettre l'avenir de la prothèse et donc de la fonction articulaire. Une infection de ce type peut aussi avoir des conséquences sur l'état général du patient. Une ou plusieurs interventions peuvent être nécessaires, dans la plupart des cas une nouvelle prothèse pourra être remise en place.
Le syndrome neuro-algo-dystrophique est encore plus rare : il se caractérise par une raideur précoce, accompagnée de douleurs et d'oedème. Il peut nécessiter un traitement médical assez long.
- douche à la clinique
- mise à disposition pour les patientsde produit hydroalcoolique dans les chambres et les couloirs pour éviter la circulation des germes
- préparation a la bétadine à l'étage et au bloc avant d'inciser
- antibioprophylaxie pré opératoire
DESCELLEMENT
C'est l'apparition d'une mobilité anormale entre la prothèse et l'os au niveau duquel elle est ancrée, à l'origine de douleurs. Il s'agit de la complication mécanique à long terme valant la mauvaise réputation sur la longévité des implants articulaires.
Cela s'exprime le plus souvent par une reprise des douleurs sur une période prolongée alors que la hanche était indolore.
Le diagnostic clinique est parfois difficile, il faut s'aider de la radiographie et surtout de la scintigraphie osseuse au technecium. Une reprise chirurgicale peut s'avérer utile et nécessaire.
L'hématome après une prothèse du genou est un phénomène normal. Cela ne devient une complication que lorsque cet hématome est trop abondant et occasionne une perte sanguine trop importante et/ou lorsque l'hématome comprime une structure de voisinage comme un nerf et occasionne alors une paralysie.
Rarement une intervention chirurgicale est nécessaire.
En théorie une allergie vraie est possible elle est rarissime.
Le plus souvent cela correspond à une infection.
2°) LES PROTHÈSES DE HANCHE :
La formation d'un caillot dans une veine peut parfois se produire en dépit d'un traitement anticoagulant préventif, d'une contention élastique par bandes Biflex . Cette complication entraîne elle-même un risque de survenue d'une complication qui peut être grave : l'embolie pulmonaire. La prévention est pour nous essentielle : elle s'articule autour de 3 axes
- mise en place de bandes biflex pendant votre hospitalisation
- mise en route d'une anticoagulation préventive de 3 semaines comme le suggère le consensus National
- surveillance en cours d'hospitalisation avec la consultation" systématique" d'un
LA LUXATION de hanche : ( "Déboitement" )
Le risque global de ce type de complication est de de moins de 0.5% Avec les prothèses utilisées et la chirurgie mini invasive , ce risque est proche de zéro ..
Le risque est plus élevé durant les 6 premières semaines pendant lesquelles l'apprentissage par votre kinésithérapeute des mouvements potentiellements luxants est utile. Si la prothèse est stable votre chirurgien vous confirmera que TOUS les mouvements sont autorisés , sans aucune restriction .
Très douloureuse, la luxation nécessite une réduction sous anesthésie générale.En cas de luxation récidivante une ré-intervention est parfois nécessaire.
L'INÉGALITÉ DE LONGUEUR
Le réglage de la longueur est une chose difficile dans une arthroplastie de hanche et reste un objectif primordial pour le chirurgien et le patient. Il est pourtant difficile d'être certain d'obtenir une égalité parfaite et la différence, quand elle existe, est en deçà du centimètre. En fin d'intervention la procédure de vérification est systématique. Il est donc rare de constater une différence de longueur significative et gênante.
Par ailleurs chez le patient jeune, la mise en tension des muscles fessiers , du carré des lombes peut entrainer une bascule du bassin et une impression d'allongement du membre inférieur opéré : cet effet s'estompe avec le temps spontanément
Au delà de 1,5 cm cela devient un handicap et peut donc être considéré comme une complication.
C'est l'apparition d'une mobilité anormale entre la prothèse et l'os au niveau duquel elle est ancrée, à l'origine de douleurs. Il s'agit de la complication mécanique à long terme valant la mauvaise réputation sur la longévité des implants articulaires.
Cela s'exprime le plus souvent par une reprise des douleurs sur une période prolongée alors que la hanche était indolore.
Le diagnostic clinique est parfois difficile, il faut s'aider de la radiographie et surtout de la scintigraphie osseuse au technecium. Une reprise chirurgicale peut s'avérer utile et nécessaire.
Pendant l'intervention une contamination bactérienne est toujours possible, elle est assez rare (< 0,1 % dans ma série ).
Un autre mode de contamination est la contamination par voie hématogène, c'est à dire par voie sanguine. Au cours par exemple d'une infection dentaire, ORL, digestive cutanée …Une bonne prévention est donc à effectuer chez toute personne porteuse d'une prothèse. Ce dernier cas de figure est encore plus rare
Une infection peut nécessiter une reprise chirurgicale. Il s'agit d'un événement grave qui peut compromettre l'avenir de la prothèse et donc de la fonction articulaire. Une infection de ce type peut aussi avoir des conséquences sur l'état général du patient. Une ou plusieurs interventions peuvent être nécessaires, dans la plupart des cas une nouvelle prothèse pourra être remise en place.
La prévention des infections nosocomiale est un axe de travail ESSENTIEL pour la clinique Belledonne avec un CLIN ( comité de lutte contre les infections nosocomiales ) dans la clinique et des mesures préventives :
- douche à la maison
- douche à la clinique
- mise à disposition pour les patientsde produit hydroalcoolique dans les chambres et les couloirs pour éviter la circulation des germes
- préparation a la bétadine à l'étage et au bloc avant d'inciser
- antibioprophylaxie pré opératoire
Elles sont rares et sont le fruits d'une compression d'un nerf.
Elles peuvent intéresser différents nerfs ; nerf crural, sciatique, fémoro
cutané.
L'évolution est souvent longue, le plus souvent réversible.
L'hématome après une prothèse de hanche est un phénomène normal. Cela ne devient une complication que lorsque cet hématome est trop abondant et occasionne une perte sanguine trop importante et/ou lorsque l'hématome comprime une structure de voisinage comme un nerf et occasionne alors une paralysie.
Rarement une intervention chirurgicale est nécessaire.
En théorie une allergie vraie est possible elle est rarissime.
Le plus souvent cela correspond à une infection.
En dehors de toute complication le retour à une fonction de hanche strictement normal n'est pas garanti. LA HANCHE OUBLIÉE, c'est à dire que le patient doit réfléchir pour savoir le coté opéré n'intéresse que 50% des cas environ.